dimanche 2 décembre 2012

Non, la justice n'est pas toujours du côté du plus fort ! mais tu t'endors, tu es mort, oyez braves quidam/es !


Jacky, un homme sous influence.. ou un curieux syndrome de Stockholm a minima (lien)

 Il faut le savoir, dans la société et selon la justice [et c'est logique*] "qui ne dit mot consent" ou pire, qui ne dit mot est responsable, autrement dit "tu t'endors tu es mort". En d'autres termes, la longanimité ou la sottise peuvent vous ruiner : si par exemple vous subissez un dol évident et grave, par exemple une entreprise de forage (lien) investit manu militari votre propriété avec armes et bagages [bull, micalac, caterpillards et autres engins guerriers avec menaces indirectes, fausses info, bourrage de crâne violent.. associé à une sorte de "copinage" entre mecs et quelques assurances de pure mondanité].. pour des "travaux" soi disant d''utilité publique" auto proclamée [en fait par intérêt perso] et saccage tout, non seulement chez vous mais aussi des communs [une route qui vous jouxte en contre bas par exemple].. ici par chance, immédiatement.. [PLUS TARD c'est plus grave car il vous faudra prouver la cause et si l'entreprise s'est barrée entre temps, macache!].. et QUE VOUS NE DITES RIEN, c'est à dire que vous n'attaquez pas en justice illico ou mieux, que vous n'appelez pas les gendarmes juste au moment de l'effraction [ce qui aurait sans toute suffit à décourager les envahisseurs].. ou que vous ne faites pas un référé immédiat.. c'est VOUS QUI SEREZ RESPONSABLE en justice du saccage des communs ensuite et devrez payer les réfactions. 

N'ayant pas protesté en justice, n'ayant pas formé de constat d'huissier notamment, même si vous avez ensuite protesté oralement voire publiquement et hard, on considère que vous êtes d'accord ou pire, initiateur et l’État ou les voisins pourront se retourner contre vous comme ayant causé le dommage. "Nul ne peut se prévaloir de son incompétence" et invoquer les pressions, la peur, les menaces physiques... ou sa propre gentillesse [reliée à des "garanties" orales de l'entrepreneur qui vous a juré croix de bois croix de fer qu'il réparerait tout et vous ferait en compensation un chemin d'accès de meilleure qualité bla bla bla...] ne sera pas forcément pris en compte. 



De même si un gus est en train d'ébranler catastrophiquement votre maison (lien) [en abattant une qui la jouxte] et que vous n'estez pas immédiatement, vous contentant de vagues promesses de reconstruction "sous peu, qui vont tout consolider", il vous sera difficile [mais pas impossible] lorsque celle-ci cèdera effectivement, [3 planchers out] surtout si c'est longtemps après, d'en établir la cause et vous risquez ainsi de perdre, et votre bâtisse et votre argent car la démolition totale qui peut vous être exigée, "vous" faites courir un risque à l'ordre public (!) est aussi ruineuse que la réparation. Pas de panique cependant, la justice peut tenir en compte tout de même des témoignages, des photos, des films, la logique aussi, et in fine vous donner raison, mais plus on attend, plus ce sera difficile. Du reste, après vous avoir endormi pour retarder l'échéance, l'argument sera à tout coup invoqué par les démolisseurs [c'est trop tard, cela n'a rien à voir, c'est vous qui n'avez pas  etc..] et il reste que dire comme Jacky au début "il faut s'entendre avec tout le monde, on n'est pas là pour se disputer tout le temps, l'argent ne fait pas le bonheur après tout (!) c'est eux les plus malheureux et puis les procès c'est cher, "ils" sont plus forts que moi, j'ai pas les moyens, on verra plus tard si ça ne s'arrange décidément pas etc.." est une énorme connerie. 

Non, la longanimité ne paie pas et l'idée [fausse] que la justice sera toujours du côté des "plus forts" pèse lourd pour que justement les "plus forts" le demeurent ou le deviennent et que des Jacky ne bronchent pas ou trop tard.. lui compliquant du coup le boulot de recherche des causes et des responsables. Le type même d'intox qui peut devenir "vraie". 

 *Ceci afin d'éviter des défaussements en série de cocupables, je laisse, disons coupables devenus en certains cas "cocupables", vers des lampistes à l'infini genre : "c'est pas moi, c'est ma femme (ou mon mari); c'est pas moi, c'est la bonne; c'est pas moi, c'est le gosse; c'est pas moi, c'est le chien" etc....

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